„Jochen, ich bräuchte heute Nachmittag deine Hilfe.” sagte mein Großvater.

Da war ich 16 Jahre alt. Er, Jahrgang 1891, schon 84 Jahre alt.
„Ja klar helfe ich dir!” Unten in der Garage im Haus stand seine DS19 Pallas von 1965, die Motorhaube offen. Was sich mir damals präsentierte, sah das schon ziemlich wild aus. Der ganze Vorderwagen war demontiert. Er hielt mir einen LHS-Rücklaufschlauch hin, der sich aufgelöst zu haben schien. Dann baute ich unter seiner Anweisung einen neuen Schlauch ein. Und da er als Diplom-Ingenieur keine halben Sachen mochte, den nächsten und noch einen. Ein paar Schläuche und Nachmittage weiter, hatten wir alles wieder zusammengebaut.Er startete den Motor. Die DS erhob sich und alles war wieder dicht!

Zwei Jahre später konnte ich seine DS immer ausleihen. Ein eigenes Auto konnte ich mir ja garnicht leisten! Seine DS hatte ich nur wieder aufzutanken. Das ging mit dem schmalen Taschengeld und dem, was ich in Ferienjobs verdiente so gerade.

Wir schreiben das Jahr 1977, als unsere Kunstlehrerin in der Oberstufe einen Ausflug organisierte. Wer kann mit einem Auto kommen? Einige Mitschüler besaßen schon eins. Ich fragte meinen Großvater. „Für die Schule?” Tags drauf stiegen vier Mitschüler in die DS und wir schwebten auf dem Gaspolster der DS zum Ausflugsziel.

Doch was schlug mir entgegen?

Gerade am Kulturtempel angekommen, war die Lehrerin beim Anblick der DS schier begeistert !Einen Moment lang vergaß sie, an welche Ort wir gefahren waren. Sie referierte sogleich über die Formensprache des italienischen Bildhauers, der das Auto geschaffen hatte. Ich war völlig platt, wusste ich doch damals noch gar nichts über Flaminio Bertoni und La Déese, wie sie im gesprochenen französisch hieß. Übersetzt: die Göttin.

Sechs Jahre später gründete ich meine DS-Firma.

Die DS meines Großvaters war schon verkauft, die Garage leer und so begann ich DS-Ersatzteile zu kaufen und zu verkaufen. Meinen ersten ID 21 Break kaufte ich bei der Garage Wallior in Saverne. Ein Citroën-Servicegelbes Pannenhilfsfahrzeug des Citroën-Konzessionärs mit 179000km und dem Schriftzug „à votre service” zu Ihren Diensten.

Weihnachten überreichte mir mein Großvater einen Umschlag.

5000,-DM waren darin! „Sie sollen dir bei deinem Geschäft helfen”, sagte er. Doch knüpfte er eine Bedingung an das Geld: ich solle es ihm ein Jahr später zurück zahlen. Mit Zinsen. Wieder Weihnachten gab ich sie ihm inklusive der Zinsen in demselben Umschlag wieder zurück. Da gab er mir den Umschlag mit den Worten „ich sehe du machst das richtig”.

Das versuche ich 35 Jahre später heute noch: es richtig zu machen.

Histoire

la deesse
Die Göttin

Histoire

Jochen Hoch a des origines familliales fortement marquées par la technique. Son grand-père, né en 1891, était ingénieur en construction mécanique. Vers la fin des années cinquante, il développa et construisit des presses industrielles. Lorsqu`il pu commercialiser les premières presses à chaud pour la production d’écrous, Citroën fut le premier constructeur automobile qui lui en commanda 5. En contrepartie, cet entrepreneuer allemand acheta sa première DS: une DS 19 Pallas. C`était en 1965. Ce grand-père était tout autantfasciné par la profondeur des sièges et des tapis.Après son permis de conduire, Jochen Hoch conduisit en premier la Dsde son grand-père . Celui-ci avait alors 86 ans et n’utilisait plus guère de voiture. Le plaisir incomparable de la conduite en DS se poursuivit sans interruption. L’effet produit sur les jeunes filles fascinées par l’éclairage intérieur et la couleur rouge des sièges était évident. Mais il n’y avait pas que des „jeunes filles“ qui se laissèrent séduire. Son professor d’Arts Plastiques qui accompagnait. Sa classe lors de la visite d’un musée sut apprécier le confort et l’esthétique de la DS de Jochen: sa moyenne remonta en peu de temps. Son meilleur ami parle encore de cette „auto nuage“ qui transporte les gens vers d’autres lieux.Jochen Hoch ne poursuivit pas ses études d’art mais se consacra à une formation en architecture. En 1983, ayant vidé quelques stocks de pièces Citroën qui encombraient sa cave, il emplit son ID Break et une caravane de pièces diverses pour les vendre sur une bourse aux véhicules de collection, la Veterama. Il ne réussit à vendre que 4 enjoliveurs. Aucun acquéreur pour les portes, ailes et autres pièces de carrosserie neuves. Le client qui acheta les enjoliveurs vint cependant 15 jours plus tard chez lui pour acheter un intérieur cuire impécable.C’est sur cette même ID 21 Break de 1972 que Jochen Hoch fit ses premiers pas en mécanique. La fascination de son grand-père pour les DS avait alors totalement gagné le petit-fils. Les parallèles entre ce grand-père et les DS se multiplièrent: les solutions de l’équipe de Magès et Lefèvre étaient souventsemblables aux constructions du grand-père de Jochen Hoch. Puis le secteur du bâtiment étant en crise Jochen Hoch tourna le dos au bureau d’architecte et se consacra de plus en plus aux DS. Les propriétaires de DS à la recherche de pièces firent de plus en plus souvent appel à ses services. Les premières années furent marquées par l’import de pièces d’origines et de voitures de la France vers l’Allemagne puis la tendance s’inversa par la suite, les pièces reviennent aujourd’hui souvent vers leur pays d’origine.

La première DS

La première DS qu’il acheta en France était gerée à Strasbourg. Une affiche était collée au parebrise. C’était une DS 21 Pallas de 1969. Sur l’affiche était écrit au pinceau „s’adresser au premier étage“ sans prix ni nom du propriétaire. Un homme d’un certain âge, un allemand, resté en Alsace après la guerre et qui avait épousé une française expliqua qu’à 70 ans, la voiture était trop grande pour ses besoins.Sa femme avait aimé cette voiture, mais étant veuf, il soulait s’en séparer. Il rangea les mille francs qu’il demandait pour la voiture dans un tiroir et accompagna Jochen Hoch jisqu’à la frontiere, ce qui lui permit de passer la voiture en Allemagne sans payer les droits de douane. L’état de la voiture n’était malheureusement pas aussi convainquant que son vendeur. Le radiateur était parsemé de trous et les brancards n’était pas mieux. La SD suivante venait également d’Alsace mais était sans rouille. Ce n’était pas un modèle Pallas et Jochen Hoch dut se contenter d’une D Super. Le jour où il acheta, en roulant vers le centre ville de Strasbourg, Jochen Hoch vit une DS Break noire sur la route, il la rejoignit à un carrefour et demande si elle était également à vendre. L’inspection rapide eut lieu quelques mètres après le carrefour: pas de rouille. La voiture fut achetée sur le champ et conduit en Allemagne après que son ancien propriétaire, un jardinier, eut obtenu la camionette qui devait la remplacer.

Bed&Breakfast

Il était à la recherche d’une DS 21 Pallas de 1968, lorsqu’il trouva cette annonce. Le propriétaire lui détaillait au téléphone l’état précis de la voiture puis Jochen Hoch se mit au volant accompagné de sa compagne en direction de Bordeaux.1200 km plus tard, il arrivait à l’adresse indiquée: une maison isolée. La DS fut sortie de la grange et prit la route sans problème. Les sièges en cuir bruns de la DS noire offraient ce sentiment de luxe et de plaisir incomparable. Malheureusement, le passage des vitesses était peu aisé et la voiture était bosselée de tous les côés. Jochen Hoch décida de ne pas la prendre.Ayant appris celà, la maitresse de maison expliqua que, le soir approchant, ces voyageurs venus d’Allemagne devaient rester passer la nuit: „de toute facon, il n’y a pas d’hôtel dans la région“. Il y eut le souper, une soirée fort agréable, la nuit et le petit déjeuner chez l’habitant. L’hospitalité et la gentilesse des Bordelais sont restées inoubliées. La DS Pallas de 1968 tant recherchée fut finalement trouvée à Grenoble et elle roule aujourd’hui encore.

1983

Transport de la première voiture de ma petite entreprise. ID 21 Break de 1972 utilisée par un garage Citroën de Saverne pour le dépannage de ses clients. Derrière celle-ci, sur la remorque, une DS Break pick-up de couleur jaune citron, service Citroën. Ces deux véhicules ont été exposés en Suisse á l’occasion de l’une des premièresrencontres d’amateurs de DS en 1985.

1987

Voiture de dépannage après remise en état. Couleur: gris typhon. Le client qui l’acheta l’utilise encore réguilèrement.

1987

DS 20 Break rouge bordeaux sur la route en Alsace. Elle servit au transport de pièces.

1988

Rencontre faite par hasard sur une route de France.

1989

À la découverte de l’est après la chute du mur de Berlin.

1989

DS 23 Break sur la route des sports d’hiver en Tchecoslovaquie.

1989

Contrôle de la police tchèque. La curiosité des fonctionaires de police se portait plus sur la voiture que sur son chauffeur!

1994

Le Break repeint une première fois en gris BMW a enfin retrouvé sa couleur Bleu delta. Ici dans les Alpes.

1999

ID Break de 1967 équipée d’un toit ouvrant spécial. Couleur jonquille.

2001

ID 19 Break ’66 en France l’automne 2001.

2005

ID 19 Break ’66 en France l’automne 2005.

2007

ID 19 Break ’66 en France Septembre 2007.

Geschichte

Mein Großvater, 1891 geboren, hat schon früh mein Interesse für Technik geweckt. Als Maschinenbauingenieur hat er sich Ende der 50er Jahre mit der Konstruktion von Werkzeugpressen beschäftigt. Als die erste Warmmutternpresse serienreif war, bestellte Citroën als erster Automobilhersteller gleich fünf dieser Hochleistungspressen. Im Gegenzug kaufte er alsdann seine erste DS. Eine DS 19 Pallas, das war 1965. So wie er von der Hydraulik fasziniert war, begeisterte uns Kinder der dicke weiche Teppich im Fond und natürlich das schöne sanfte Schwingen des Autos bei der Fahrt.Als ich dann endlich meinen Führerschein bekam, war es kein Problem, mir die DS von meinem Großvater auszuleihen. Mit seinen damals 86 Jahren benutzte er den Wagen nicht mehr als zwei Mal im Jahr.Es war am Ende derb 70er Jahre und ich genoss das Fahren mit solch einem Auto im hohen Maße. Ich wurde von allen Seiten beneidet! Welch ein Vergnügen, wenn es sich ergab, dass ein Mädchen ins Auto stieg.Abends: Die Tür wurde geöffnet, die beiden seitlichen Pallas – „Deckenfluter“ erleuchteten den, in knallrotem Velours ausgeschlagenen, Wagen und den Damen verschlug es den Atem. Aber nicht nur ihnen. Auch die Lehrerin meines Kunst Leistungskurses, die den Wagen anlässlich eines Schulausfluges zu einer Ausstellung zum ersten Mal sah, war völlig begeistert. Ich weiss nicht, ob sich das positiv auf meine Benotung auswirkte...Mein Busenfreund aus Kinderzeiten nannte DS 19 „Wolkenauto“.Mit dem Studium der Kunstgeschichte wurde erst einmal nichts. Ich machte eine Ausbildung in einem Architekturbüro, um anschließend Architektur zu studieren. 1983 fuhr ich mit meinem ersten DS 21 Break und Wohnwagen, vollbeladen mit diversen Lederausstattungen und Neuteilen aus verschiedenen Citroënlagern, zur Veterama nach Mannheim. Ich verkaufte nur vier Radkappen! Die neuen Türen, Kotflügel, Frontschürzen und Stoßstangen wollte keine haben.Der Käufer der Radkappen kam jedoch 14 Tage später und kaufte die perfekte braune Lederausstattung. An diesem 72er ID 21 Break sammelte ich dann auch meine ersten InInstandhaltungserfahrungen.Jetzt verstand ich auch einmal mehr, die Begeisterung meines Großvaters für diese Konstruktion.Auch er war bei seinem Entwicklungen immer bemüht, eine möglichst einfache und kostengünstige Lösung zu finden. Das Entwicklungsteam der DS mit Magès und Levèvre verfuhr genauso. Es amüsierte mich, je mehr ich die Konstruktion meiner DS kennen lernte, auf welche Weise hier die Ideen in die Tat umgesetzt wurde.Immer mehr DS- Besitzer wandten sich auf der Suche nach Ersatzteilen, die Citroënimmer weniger liefern konnte, an mich. So verbrachte ich die Zeit der schwachen Baukonjunktur mit dem Import von DS und Ersatzteilen. Heute hat sich der Spieß umgedreht: Ich exportiere sehr viele reproduzierte Ersatzteile.

Die erste DS

Die erste DS, die ich in Frankreich kaufte, war im Vorgarten eines Straßburger Wohnhauses geparkt. In der Windschutzscheibe hing ein Verkaufsschild: umgedreht, angehalten, hin.Eine DS 21 Pallas Modell `96. Der Zettel war mit Pinsel und Farbe handgemalt „s´adresser au 1.ère etage“. Kein Name, kein Preis, nichts! Wir schellten also. Ein alter Herr öffnete uns die Tür. Bei der Probefahrt erfuhren wir, dass Herr Lasch nach dem Krieg im Elsass blieb und eine Französin heiratete.Inzwischen über 70 jährig, war er verwitwet. „Die DS ist mir jetzt zu groß. Ich fahre doch nur noch hier in der Stadt. Meine Frau hat den Wagen geliebt, aber sie ist vor einigen Wochen gestorben.“Schon beinahe zu vertrauensseelig steckte er die 1.000 ff in die Schublade seiner Kommode. In seiner liebenswerten Art brachte er uns seine DS noch über die Grenze, sodass wir es nicht sofort verzollen mussten. Der Zustand des Fahrzeugs war jedoch nicht ganz so überzeugend wie Herr Lasch selbst: Es war nicht nur der Kühler zu, sondern auch die Schweller offen!Das nächste Auto kam auch aus dem Elsass, war aber nicht verrostet. Dafür musste ich auf das „Pallas“ verzichten und mich mit DS Super zufrieden geben. Ein schwarzer DS Break fuhr vor uns von der Route nationale Richtung Strassburg-Zentrum. Im Kreisverkehr gelang es mir, neben ihm herzufahren. Ich rief zu ihm hinüber „Ist das Fahrzeiug zu verkaufen?“. Nach dem Kreisverkehr hielten wir am Straßenrand und ich verschwand unter dem Break. Das Chassis war top! Ich zahlte das Fahrzeug an. Nachdem der Besitzer, ein Gärtner, seinen neuen Lastwagen erhalten hatte, rief er mich an und ich holte den Break bei ihm ab.

Übernachtung mit Frühstück

Als ich eine DS 21 Pallas Modell `68 suchte, fand ich eine entsprechende Annonce in einer französischen Zeitung. Der Verkäufer machte bereitwillig alle Angaben zu dem Erhaltungszustand. Promt machte ich mich mit meiner Freundin auf die Fahrt Richtung Bordeaux.Nach ca. 120 km erreichten wir die Adresse. Weit und breit das einzige Haus. Die DS wurde aus der Scheune geholt und präsentiert. Natürlich machte ich mich sofort zu einer Probefahrt auf. Gemütlich auf braunem Leder, hinter dem Lenkrad einer schwarzen DS. Leider schaltete die Halbautomatik nicht schön. „Kein Problem, das kriegt man hin“, war mein Gedanke. Zurück vor der Scheune ließ ich meinen Blick an der Karosserie entlangschweifen: jeder Kotflügel, jede Tür, der Kofferraumdeckel, die Stoßstangen, ja selbst die Motorhaube hatten ohne Ende große und kleine Beulen. Ich entschied mich, das Fahrzeug nicht zu kaufen. Als die Mutter des Verkäufers das erfuhr, lud sie uns ein, in ihrem Haus zu nächtigen. „In dieser Gegend gibt es weit und breit kein Hotel.“ Es gab Abendessen . Wir verbrachten noch viele Stunden mit Geschichten über die DS. Nach dem Frühstück ging die Suche weiter. In Grenoble endlich fand ich dann die richtige DS. Das war 1989. Mein Kunde fährt sie seitdem jeden Tag, noch heute.

1983

Überführung des ersten Firmenwagens: ID 21 Break `72, ex-Dépannage (Pannenhilfsfahrzeug) der Citroën-Garage Wallior in Saverne mit aufgeladenem Pick-up Break in Citroën jaune service. Dieses Gespann gehörte zu den Teilnehmern des ersten DS Treffens in Gahlen 1985.

1987

Die ex-Dépannage nach der Restaurierung. Farbe: gris typhon. Der neue Besitzer fährt noch heute damit.

1987

DS 20 Break rouge bordeaux auf dem Weg zur Teilebeschaffung ins Elsass.

1988

Per Zufall auf einer französischen Landstraße!

1989

Jungfernfahrt nach dem Mauerfall.

1989

Mit DS Break im Wintersport im Riesengebirge Tschechiens.

1989

Tschechische Polizeikontrolle nahe Harachov.

1994

Der ehemals BMW – graue Break nach der Restaurierung nun in bleu delta im Allgäuwinter.

1999

ID Break `67 mit Spezial-Stahlschiebedach, Farbe: jonquille.

2001

ID Break `66 in Frankreich Herbst 2001

2005

ID Break `66 in Frankreich, Herbst 2005.

2007

ID 19 Break `66 in Frankreich, September 2007.